Conseils pour réussir son initiation au vin nature - Partie 2
Photos : Bruno Guérin
Texte : L’équipe Déserteur
Il est tout à fait normal de commettre quelques erreurs lorsqu’on s’initie au vin nature. On est tous passés par là. Si on pouvait revenir dans le temps #backtothefuture, et se donner des conseils, quels seraient-ils ?Dans cette optique, on a préparé une série d’articles pour répondre à cette question.
Lorsqu’on achète une nouvelle bouteille de vin, on est souvent impatient de l’essayer. Mais est-ce la bonne chose à faire ?
• À lire aussi: Conseils pour réussir son initiation au vin nature - Partie 1
Quelques mois, tu attendras
À nos débuts, on avait l’habitude d’acheter du vin et de le boire immédiatement. On ne laissait pas de temps au vin de se remettre en place après le long voyage qu’il venait de faire pour arriver au Québec. Ceci est d’autant plus vrai pour les vins nature sans sulfite ajouté. Le choc de ce périple peut affecter le vin, ne nous laissant pas en profiter à son meilleur. D’ailleurs, ne dit-on pas que le vin nature est un vin vivant ?
En règle générale, les agences d’importation privée évitent de faire voyager les vins sans sulfite ajouté en été pour ne pas exposer les vins à des températures élevées. Eh non, le transport et les entrepôts de la SAQ ne sont malheureusement pas réfrigérés. Les délais à respecter pour entreposer les vins à ces entrepôts ne permettent pas aux agences de garder les vins pour de longues périodes. Ainsi, pour un vin qui vient tout juste d’être libéré, on attend au minimum 1 mois avant d’ouvrir notre nouvelle bouteille. On peut également se fier au jugement de l’agence ou de la sommelièr·e.
Extra :
Jamais qu’une seule bouteille, tu n’achèteras : si notre budget nous le permet, on achète deux bouteilles. En effet, il y a des variations possibles d’une bouteille de vin nature à l’autre. Il serait dommage d’avoir une bouteille qui avait un petit défaut ou qui n’était pas prête à boire. On en boit une dans un mois pour les plus impatients et, selon notre ressenti, on juge du meilleur moment pour ouvrir la deuxième. Le vin était-il prêt ou quelques mois ou années en bouteille serait préférable ?
Lorsque la date de dégorgement est trop récente, le champagne tu ne boiras : encore une fois, on ne laisse pas le temps au vin de se remettre en place. Cela ne veut pas nécessairement dire qu’il ne sera pas bon, mais plutôt qu’il ne se sera pas à son apogée. C’est pareil pour les vins québécois. Un moment supplémentaire en cave, surtout pour les millésimes qui viennent d’être embouteillés, leur fait généralement le plus grand bien.
Et maintenant ?
Pour continuer de découvrir de nouveaux vins, on offre des nouvelles caisses découvertes tous les mois. Bien sûr, on reste à votre disposition pour toute question.
